Préparez votre retraite Une solution proposée par

logo partenaire

Préparez votre retraiteUne solution proposée par

logo partenaire

Préparer sa retraite Complémentaire Retraite des Hospitaliers
Dossier retraite
Dossier retraite

La retraite anticipée dans la Fonction publique hospitalière : comment ça marche ?

  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Facebook

Partir plus tôt à la retraite après une carrière dans la Fonction publique hospitalière ? C’est possible, mais sous certaines conditions : une carrière longue ou des raisons de santé, par exemple. Explications.

La retraite anticipée dans la Fonction publique hospitalière : comment ça marche ?

La retraite anticipée : de quoi parle-t-on exactement ?

Dans la Fonction publique hospitalière, l’âge minimum de départ à la retraite est fixé à 62 ans pour les emplois de catégorie sédentaire (les infirmiers recrutés depuis 2012) et à 57 ans pour la catégorie active. Partir en retraite anticipée correspond à un départ avant d’avoir atteint cet âge minimum, sous certaines conditions : à 60 ans ou même plus tôt au titre d’une carrière longue, par exemple.

Selon les situations, le calcul de la pension de retraite est plus ou moins affecté. Certains agents à la retraite perçoivent :

  • Une pension calculée dans les conditions habituelles.
  • Une pension avec une décote.
  • Une pension majorée.
  • Dans certains cas, une rente d’invalidité.

Retenez, qu’en moyenne, les revenus baissent de 25 % à 30 % après une carrière dans la Fonction publique hospitalière.

Bon à savoir : pour demander un départ anticipé à la retraite, vous devez vous adresser au service RH (ressources humaines) de votre établissement.

Quelles situations donnent droit à une retraite anticipée dans la Fonction publique hospitalière ?

Une carrière longue

La retraite anticipée pour carrière longue est possible pour les agents hospitaliers qui ont commencé à travailler à l’âge de 20 ans et qui remplissent certaines conditions de durée d’assurance.
Pour demander un départ anticipé, il faut :

  • Justifier d’un nombre de trimestres cotisés pendant toute la carrière, tous régimes de base confondus.
  • Avoir cotisé un certain nombre de trimestres en début de carrière.

Les dispositions dépendent de l’année et du mois de naissance de l’agent, mais aussi de l’âge de départ en retraite envisagé : 58 ou 60 ans.

Exemple : un agent hospitalier né à partir de 1973 qui aurait commencé à travailler tôt et qui souhaite partir à la retraite à 60 ans doit :

  • Présenter une durée minimale d’assurance de 172 trimestres.
  • Justifier d’au moins 5 trimestres cotisés à la fin de l’année des 20 ans s’il est né entre janvier et septembre (4 s’il est né entre octobre et décembre).

Les raisons de santé : invalidité, handicap

Un agent hospitalier peut partir à la retraite de manière anticipée pour raisons de santé dans les situations suivantes :

  • S’il présente une invalidité, d’origine professionnelle ou non (et s’il est fonctionnaire titulaire).
  • S’il présente une incapacité permanente d’au moins 50 %.
  • S’il est reconnu travailleur handicapé.
  • S’il est atteint (ou son époux) d’une infirmité ou d’une maladie incurable rendant l’exercice de sa fonction impossible, après au moins 15 années de services.

Selon les cas, l’âge de départ en retraite anticipée est fixé à 55 ans au plus tôt.

Être parent d’un enfant présentant une invalidité d’au moins 80 %

L’interruption ou la réduction de l’activité pour s’occuper d’un enfant lourdement handicapé est une autre condition donnant droite à une retraite anticipée aux agents hospitaliers. Il faut également avoir accompli au moins 15 années de services effectifs. Dans ce cas, il est possible de partir à la retraite sans condition d’âge.


  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Facebook

Ce dossier est proposé par la Complémentaire Retraite des Hospitaliers,
1er Complément de Retraite de la Fonction publique Hospitalière.

Découvrez
plus d’articles sur nos sites dédiés

+