Pour une infirmière, préparer sa retraite, c’est indispensable. Même évidence pour une aide-soignante : préparer sa retraite, mieux vaut y penser pendant sa vie professionnelle. Car les perspectives du système de retraites français ne sont pas fameuses. Depuis 2003, les différentes réformes des retraites ont plutôt conduit à une hausse des cotisations et à un durcissement des conditions pour partir à la retraite à taux plein (75 % du traitement brut calculé sur les 6 derniers mois d’activité). Résultat : les infirmières et aides-soignantes partent souvent à la retraite sans avoir validé les trimestres requis (entre 167 et 172 trimestres selon l’âge de départ à la retraite). Pour elles, comme pour tous les agents hospitaliers, la baisse de revenus à la retraite se situe actuellement autour de 25 % à 30 %. D’où la nécessité de s’y préparer et, surtout, d’agir pendant sa carrière professionnelle pour bien préparer sa retraite de demain. Avec la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (dont le C.G.OS. est l’association souscriptrice), vous pouvez cotiser selon vos possibilités financières (2,5 %, 3,5 %, 4,5 % ou 5,5 % de votre traitement brut, c’est vous qui choisissez), vous cotisez pour vous même, et vous vous constituez un complément de revenu pour demain. Et plus vous commencez tôt à cotiser à votre complémentaire pour votre retraite, plus le complément de revenu qui vous sera versé sera conséquent !
Un système de retraite par répartition
En France, le système de retraite fonctionne par répartition : les cotisations retraite des actifs sont directement utilisées pour financer les pensions des retraités. Or, avec le vieillissement de la population, de plus en plus de retraités vivent plus longtemps, et proportionnellement il y a moins d’actifs pour financer les pensions. Pour faire face à cette situation, les réformes des retraites de ces dernières années (depuis 2003) ont conduit à augmenter les cotisations et à repousser l’âge de départ à la retraite voire, pour certains régimes de retraite complémentaire, à une diminution des pensions. Et la réforme des retraites prévue pour 2019 devrait accentuer cette tendance : incitation à partir à l’âge de 64 ans plutôt que 62 ans, calcul de la pension de retraite sur toute la carrière et non pas sur les 6 derniers mois d’activité comme c’est le cas actuellement pour les agents hospitaliers titulaires.
Pour les infirmières et les aides-soignantes, valider le nombre de trimestres requis pour partir à la retraite à taux plein devient de plus en plus compliqué
Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’au moment du départ à la retraite, les infirmières comme les aides-soignantes perdent entre 25 % et 30 % de leurs revenus. Mais demain ? Il faut aujourd’hui avoir validé entre 167 et 172 trimestres pour partir à la retraite à taux plein (75 % du traitement sur les 6 derniers mois d’activité). C’est déjà un seuil compliqué à atteindre. Faites le calcul : pour les infirmières qui ont 62 ans cette année et qui partent à la retraite, il faut avoir cotisé 41 ans et 9 mois pour partir à taux plein et donc avoir commencé à travailler quasiment à 20 ans et sans interruption de carrière. Pour les infirmières de catégorie active et pour les aides-soignantes dont l’âge d’ouverture des droits à la retraite est fixé à 57 ans, le nombre de trimestres requis est encore plus difficile à atteindre ! Celles qui choisissent quand même de partir sans avoir validé les trimestres requis subissent une baisse définitive de leur pension, c’est ce qu’on appelle la décote. La diminution de revenus est donc inévitable.
Pour les infirmières et les aides-soignantes, il existe des solutions pour limiter la baisse de revenus à la retraite
Voilà pourquoi il est indispensable de préparer sa retraite pendant sa carrière pour limiter cette baisse de revenus annoncée. Car il existe des solutions ! C’est ce que vous propose, notamment, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers. En cotisant pendant votre vie professionnelle, vous vous constituez pour demain un complément de revenu supplémentaire à la retraite. Comme vous ne pouvez pas empêcher la baisse de revenus quand vous cesserez la vie active, vous vous constituez d’autres revenus pour compenser ! C’est aussi simple que cela ! Et plus vous commencez tôt, plus le complément de revenu versé à la retraite et pour toute votre vie sera élevé.