Quelles sont aujourd’hui les spécificités de la retraite dans la fonction publique hospitalière ? Quel est le nombre de trimestres d’assurance retraite nécessaires pour demander l’ouverture des droits à la retraite ? À quel âge les agents peuvent-ils partir à la retraite ? Qu’est-ce que la décote ou encore la surcote ? Autant de questions que se posent les fonctionnaires hospitaliers au moment de penser à leur retraite. La Complémentaire Retraite des Hospitaliers, créée à l’initiative du C.G.O.S, est à vos côtés pour vous aider à comprendre ce sujet parfois si complexe.
À quel âge peut-on demander l’ouverture des droits à la retraite ?
Aujourd’hui, les agents de la fonction publique hospitalière de la catégorie active (par exemple, les aides-soignants, les ASH…) peuvent bénéficier d’une ouverture des droits à la retraite à partir de 57 ans. Les agents de la catégorie sédentaire peuvent, quant à eux, prendre leur retraite à partir de 62 ans. La situation est particulière pour les infirmiers dont l’âge d’ouverture des droits est de 57 ans, 60 ans ou 62 ans selon leur situation. Pouvoir partir à la retraite ne signifie pas pour autant toucher une pension à taux plein (pension maximale).
Combien de trimestres sont nécessaires pour demander l’ouverture des droits à la retraite ?
En effet, il faut pouvoir justifier de 166 à 172 trimestres selon sa situation personnelle pour toucher une pension maximale. À défaut, une pénalité, la décote, s’applique. Le montant de la pension sera définitivement réduit de 1,25 % par trimestre manquant, avec un maximum de 20 trimestres. Mais si l’agent a cotisé plus longtemps que nécessaire, une surcote est aussi possible, dans les mêmes proportions de 1,25 % par trimestre travaillé en supplément.