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Quelle revalorisation de salaire pour les infirmières et infirmiers de la fonction publique hospitalière en 2024 ?

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Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, plusieurs mesures de revalorisation salariale sont entrées en vigueur en début d’année pour les agents de la fonction publique hospitalière. Ainsi, depuis le 1er janvier 2024, le travail de nuit mais aussi les dimanches et les jours fériés sont mieux payés pour les infirmières et les infirmiers. Ces dispositions s’ajoutent à la revalorisation indiciaire, également en place depuis le 1er janvier 2024, qui s’applique à l’ensemble des agents publics.
Aussi intéressantes soient-elles, ces augmentations ne sont pas les seuls leviers envisageables pour permettre aux infirmières et aux infirmiers de faire évoluer leur carrière et leur rémunération. Zoom sur les conditions d’application des nouvelles hausses de salaire, et sur les moyens existants pour monter en compétences à l’hôpital.

revalorisation des salaires infirmiers FPH

Le point sur les nouvelles revalorisations salariales en vigueur depuis le 1er janvier 2024

Trois informations à retenir :
– une hausse de salaire pour le travail de nuit du personnel soignant non médical ;
– une hausse de l’indemnité forfaitaire pour travail les dimanches et jours fériés (IFTD) ;
– une revalorisation indiciaire (de l’indice majoré) pour tous les agents du secteur public.

Augmentation du salaire du personnel soignant non médical qui exerce de nuit

Ce qui change en 2024

L’augmentation de salaire pour le travail de nuit s’applique au personnel soignant non médical : les infirmières et infirmiers, les aides-soignantes et aides-soignants mais aussi d’autres professionnels qui exercent à l’hôpital, tels que les psychologues et les rééducateurs.
Ainsi, depuis le mois de janvier 2024, les infirmiers, infirmières et les autres membres du personnel soignant non médical qui exercent de nuit sont payés 25 % de plus qu’en journée.

Les dispositions en vigueur jusqu’à fin 2023

Jusqu’à l’application de cette nouvelle revalorisation, les infirmières et infirmiers du secteur public percevaient déjà un salaire plus important pour leur travail de nuit. Elles et ils bénéficiaient alors d’indemnités horaires majorées comme suit :
– 0,34 euro par heure pour le travail de nuit considéré comme « normal ».
– 1,80 euro par heure pour le travail de nuit considéré comme intensif. Cela concerne les personnels listés aux points 1 à 4 de l’article 2 du décret n° 88-1084 du 30 novembre 1988, dont les infirmières de bloc opératoire et les infirmières anesthésistes.
– 2,52 euros par heure en cas de travail de nuit intensif, selon le point n° 5 de l’article 2 de ce même décret : cela se rapporte aux personnels qui exercent en structures d’urgence, en soins intensifs ou en réanimation, par exemple.

Revalorisation salariale en cas de travail les dimanches et jours fériés

Ce qui change en 2024

L’indemnité pour dimanches et jours fériés travaillés dont bénéficient les infirmières est majorée d’environ 20 %. Concrètement, cette indemnité s’élève aujourd’hui à 60 euros pour 8 heures de travail effectif, soit un montant forfaitaire de 10 euros de plus par jour.

Rappels sur l’indemnité forfaitaire pour travail les dimanches et jours fériés

Cette indemnité forfaitaire pour travail les dimanches et jours fériés (IFTD) a remplacé l’ancienne « indemnité de sujétions spéciales pour travail le dimanche et jours fériés ». Elle concerne les agents de la fonction publique titulaires et est attribuée après une délibération par le conseil d’établissement. Si la délibération le prévoit, l’IFTD peut aussi être allouée aux agents contractuels.
L’IFTD est en vigueur dans les établissements suivants :
– les établissements hospitaliers ;
– les hospices publics ;
– les maisons de retraite publiques (sauf celles rattachées au bureau d’aide sociale de Paris) ;
– les établissements qui relèvent des services départementaux de l’aide sociale à l’enfance ;
– certaines maisons à caractère public pour mineurs.

Une enveloppe budgétaire de 1,1 milliard d’euros devrait être consacrée à ces nouvelles mesures sur l’année, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale.

Revalorisation indiciaire pour tous les agents

Ces mesures qui concernent particulièrement les infirmières et les infirmiers s’ajoutent à la revalorisation indiciaire entrée en vigueur au 1er janvier 2024. 5 points d’indice majorés sont ajoutés au traitement des infirmières et infirmiers du service public (qu’elles ou ils soient fonctionnaires ou agents contractuels).

Infirmières et infirmiers de la fonction publique hospitalière : les solutions pour faire évoluer votre carrière

Les revalorisations de salaire annoncées par le gouvernement sont intéressantes, mais ne suffisent pas pour faire évoluer sa carrière et sa rémunération à long terme. Pour les infirmières et les infirmiers de la fonction publique hospitalière, il existe plusieurs voies pour monter en compétences, voire changer de métier :
– des spécialités en soins infirmiers ;
– la profession d’infirmière en pratique avancée (IPA) ;
– ou des fonctions d’encadrement, par exemple.
Toutes sont accessibles dans le cadre de la formation continue et des études promotionnelles.

Le salaire actuel des infirmières dans la fonction publique hospitalière

Actuellement, le salaire mensuel brut d’une IDE (infirmière diplômée d’État) en soins généraux grade 1 s’élève à 1 944,50 euros au premier échelon de la grille . Au dernier échelon, il atteint 3 337,64 euros. Une IDE qui passe au grade 2, en fonction de son expérience et des postes vacants, perçoit un salaire brut entre 2 102,03 et 3 578,86 euros par mois. Ces montants tiennent compte de la revalorisation indiciaire entrée en vigueur début 2024.

Les spécialités du métier d’infirmière

Les IDE en soins généraux peuvent faire évoluer leurs pratiques et leur rémunération en se formant à une spécialité. Voici trois options parmi les différentes pistes envisageables.

– Infirmière puéricultrice (IPDE)

Après un an de formation, les infirmières peuvent passer le diplôme d’État de puériculture (DEP) : il leur permet d’exercer dans un service pédiatrique, aux urgences pédiatriques ou en maternité, par exemple. Leur salaire est alors compris entre 2 102,03 et 3 578,86 euros (grille indiciaire du grade 2 ).

– Infirmière de bloc opératoire (IBODE)

L’infirmière de bloc opératoire est un maillon essentiel au bon déroulement de chaque intervention chirurgicale. Pour exercer ce métier, les IDE doivent suivre une formation spécifique d’une durée de deux ans, sans avoir à justifier d’une durée d’exercice au préalable. Le salaire brut mensuel au grade 2 est le même que pour une infirmière puéricultrice, soit entre 2 102,03 et 3 578,86 euros.

– Infirmière anesthésiste diplômée d’État (IADE)

Après deux ans de pratique professionnelle, les IDE peuvent suivre les deux années de formation pour valider le diplôme d’État d’infirmier anesthésiste. Un métier au plus près des patients avant, pendant et après les opérations, et nécessitant une étroite collaboration avec les médecins anesthésistes. À noter que le salaire brut d’une IADE est plus élevé que celui d’une IPDE ou d’une IBODE, puisqu’il s’échelonne de 2 215,25 à 3 578,86 euros par mois au 1er grade .

Infirmière en pratique avancée (IPA)

Le métier d’infirmière en pratique avancée ou IPA est une fonction relativement récente, créée pour réduire la charge de travail des médecins et allouer de nouvelles responsabilités aux infirmières. Ainsi, les IPA sont habilitées à pratiquer certains actes auparavant réservés aux médecins : prescrire des examens biologiques, renouveler des prescriptions, ou encore réaliser des prises de sang par ponction artérielle, par exemple.
Les IPA peuvent exercer dans l’un de ces cinq domaines d’intervention :
– pathologies chroniques stabilisées et les polypathologies courantes en soins primaires ;
– oncologie et hémato-oncologie ;
– maladie rénale chronique, dialyse, transplantation rénale ;
– psychiatrie et santé mentale ;
– urgences.
Pour devenir IPA, les infirmières doivent suivre une formation spécifique de deux ans : une première année de tronc commun et une seconde année consacrée à la spécialisation. Cette formation est accessible après trois années de pratique professionnelle.
Les IPA perçoivent un salaire brut mensuel de 2 215,25 à 3 578,86 euros (grille indiciaire de la classe normale).

Cadre de santé : une autre voie pour encadrer une équipe

Il n’est pas rare que les infirmières choisissent des fonctions d’encadrement après quelques années de carrière dans la fonction publique hospitalière. En effet, exercer en tant que cadre de santé permet de continuer à pratiquer en tant que soignant, tout en assurant la gestion d’une équipe dans un service. Et il s’agit aussi d’un moyen d’augmenter son salaire.
Pour devenir cadre de santé, passage obligatoire par un IFCS : un institut de formation des cadres de santé. L’entrée est possible sous deux conditions :
– justifier de quatre années de pratique professionnelle à temps plein en tant qu’infirmier (ou autre métier des filières médico-technique et de rééducation) ;
– réussir les épreuves d’entrée (un écrit et un oral).
Dans la fonction publique hospitalière, un cadre de santé gagne un salaire mensuel brut de 2 289,83 à 4 066,22 euros , selon la grille indiciaire en vigueur.

Choisir de faire évoluer sa carrière est aussi important pour envisager l’avenir plus sereinement. Pour rappel, les agents de la fonction publique hospitalière subissent une baisse de revenus de l’ordre de 25 à 30 % en moyenne à la retraite. En parallèle, il est aussi conseillé de se constituer un complément de ressources en s’affiliant à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH) : un plan épargne retraite individuel (PER) pensé par et pour les agents hospitaliers.
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Ce dossier est proposé par la Complémentaire Retraite des Hospitaliers,
1er Complément de Retraite de la Fonction publique Hospitalière.

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